Les 31 décembre, 2 et 4 janvier à l'Opéra-Théâtre
Le Barbier de Séville a sur tous, petits et grands, mélomanes et néophytes, un effet dévastateur : dès les premières notes de l’ouverture jusqu’à l’explosion finale, on est entraîné dans une cascade de rires et de joie, où l’on reconnaît chaque air, où l’on tape la mesure du pied, où l’on applaudit à chaque apparition, et dont on conserve l’ivresse pendant des mois. Sommet de l’opérabouffe, le chef-d’oeuvre de Rossini tient autant de la Commedia dell’Arte et de ses situations burlesques que du théâtre français des Lumières et de ses désirs d’émancipation : le barbier Figaro, le « factotum della città », est un habile mélange du bouffon des tréteaux de foire et de l’homme libre dont rêve Beaumarchais…
C’est cela que Jean-François Sivadier met en scène : au-delà du duel des bons et des méchants, malgré l’écart des siècles, la jubilation, l’insouciance et le plaisir de vivre au-dessus de tout. Dans un tourbillon qui semble naturel, les personnages entrent, sortent, se déguisent, se cachent, réapparaissent brusquement et jouent le jeu de la vie dans une fable intemporelle pleine de joie. Au crescendo des sentiments, des situations, des folies, au jaillissement d’une musique qui va de plus en plus vite, de plus en plus pétillante, de plus en plus virtuose, le metteur en scène donne un cadre simple, évident, où tout peut encore arriver. Et invite son public à cette époustouflante fête de la liberté et de la vie.
Renseignements et réservations :
Grand-Théâtre 05 55 45 95 95
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