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Conseil local de santé mentale

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Assemblée plénière le jeudi 29 novembre 2018 à la Bfm centre ville

Née d’une volonté commune du maire de Limoges Émile Roger Lombertie et du directeur du centre hospitalier Esquirol d’agir sur la santé mentale, la charte constitutive du CLSM de Limoges a été signée en octobre 2014 et s’intègre pleinement dans la démarche Ville Santé Citoyenne dans laquelle la Ville s’est engagée.

Depuis sa création le CLSM a permis de créer un réseau et des partenariats sur des thématiques variées (aide aux situations psycho-sociales complexes, réflexion sur l’accès et le maintien dans le logement, précisions sur les procédures de soins sans consentement, formation des
interprètes intervenant sur le champ de la santé mentale…).

L’assemblée plénière permettra de mettre en lumière certains projets aboutis ou à venir et de les présenter aux nombreux partenaires  investis de près ou de loin dans le CLSM ou quiseront sollicités dans les prochains mois :


Le projet STOPBLUES

Le CLSM de Limoges a été retenu dans le cadre d’une étude action menée par l’INSERM – ECEVE UMR. Il s’agit par le biais des collectivités (et des professionnels de santé) de communiquer sur l’existence d’un nouvel outil, qui prend la forme d’un site internet et d’une application pour téléphone mobile. La France est l’un des pays d’Europe de l’ouest les plus touchés par le suicide (11 000 décès par an / 200 000 tentatives de suicide – données 2014) d’où l’intérêt de mettre en place des outils de prévention.

36 villes font partie de cette expérimentation. On peut retrouver sur cet outil numérique des informations générales sur la santé mentale et toute une partie « privée » avec des questionnaires d’autoévaluation, un suivi de l’humeur, une cartographie de l’aide à proximité, des exercices de psychologie positive et un bouton d’urgence.


La déstigmatisation de la maladie mentale

Un court métrage a été réalisé par des personnes du GEM (Groupe d’entraide mutuelle). Les participants ont écrit, réalisé et participé au montage de ce film qu’ils ont intitulé « On n’est pas des sauvages ». En effet l’un des objectifs des CLSM est la déstigmatisation de la maladie.
Ce film est un formidable outil pour contribuer à cet objectif.


Le protocole de Diogène et sa signature (entre la Ville, le centre hospitalier Esquirol et la SPA)

Le syndrome de Diogène est caractérisé par une accumulation morbide d’objets voire de déchets, associée à une incurie conduisant à la mise en danger pour la santé et la sécurité de l’occupant, du voisinage mais également des personnes intervenant dans le logement. Ce syndrome affecte des personnes souvent âgées, isolées, qui développent une négligence personnelle extrême. Au plan épidémiologique, 50 % des personnes présentant ce syndrome seraient atteintes de troubles psychiatriques, 25 % de troubles démentiels et pour 25 % des
cas restants il n’y aurait pas de pathologie particulière. Les premiers signaux repérés relèvent souvent du champ social.

De nombreuses situations sont signalées annuellement au Service communal d’hygiène et de santé (SCHS) de la Ville de Limoges. Les  risques liés à l’accumulation dépendent de la nature même des objets entassés. Dans le meilleur des cas, il s’agit d’objets « propres » (piles de vêtements, journaux, vaisselles…) ; dans le pire des cas, d’objets « putrescibles » (aliments avariés, ordures, excréments…). Il existe également une autre forme d’insalubrité morbide qui est le syndrome de l’hébergement d’innombrables animaux (Animal Hoarding ou syndrome de Noé) au sein d’un logement, entraînant fréquemment une accumulation d’excréments.

Le cloisonnement des interventions autour du logement et de la personne limite la portée des actions de chacun. Ce constat a conduit les différents acteurs institutionnels ou associatifs susceptibles d’intervenir autour des situations signalées, à installer un dispositif d’intervention
pluridisciplinaire et coordonnée pour améliorer la prise en charge des personnes, dans le respect de leurs droits et leurs libertés mais également dans la prise en compte de l’aspect humain en accompagnant les personnes dans le respect de leurs dignités.

 

Jeudi 29 novembre à 9h30
Auditorium de la BFM centre-ville


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