La Ville de Limoges communique
- La « maison du Peuple » est un bâtiment communal, inscrit à l’inventaire des monuments historiques ;
- Ce bâtiment est occupé sans droits ni titre par l’Union Départementale CGT depuis 1954, la convention initiale de 1936 ayant été signée pour une durée de 18 ans.
- En dépit des demandes réitérées de la ville, l’UD-CGT refuse toute discussion et se comporte, de fait, comme le propriétaire des lieux dont elle occupe les 2/3 de la surface (1200 m2 sur un total de 1786 m2).
- Les charges afférentes à cette surface (chauffage, électricité, eau, ordures ménagères, Taxe foncière) sont intégralement supportées par la ville pour un montant annuel de 24 000 euros, auquel il convient d’ajouter la valorisation du bâtiment (manque à gagner pour la ville) de 74 000 euros et quatre agents dédiés à l’entretien du bâtiment, dont deux uniquement à la surface occupée par la CGT (environ 60 000 €/an). Soit un total de 158 000 €/an supportés par le contribuable.
- Pour tenter de débloquer la situation, la ville a proposé à la Confédération nationale un bail emphytéotique et s’est heurté au refus de la centrale.
- En conséquence, la ville vient donc de décider de laisser un agent de la ville pour l’entretien des parties communes, de retirer les deux agents qui s’occupaient des locaux de la CGT et de les affecter dans un autre service, le dernier agent se trouvant en absence longue maladie.
- La ville réaffirme sa volonté de trouver une solution juridiquement conforme et de mettre fin ainsi à une situation qui n’est pas de son fait et qui s’apparente à des pratiques parfaitement inadmissibles dans un État de droit.
- La Ville de Limoges tient à préciser que les associations utilisatrices de la Maison du peuple seront toujours accueillies.